Recherché: Le courage de confronter le risque English

 

"Les sociétés nord-américaines deviennent-elles trop sensibles au risque? Votre société a besoin d’un officier responsable du courage ’’.

   

Les cadres supérieurs se concentrent soudainement sur la gestion des risques et leur approche au risque, pour trois raisons.

D'abord, étant donné que les revenus et les profits rebondissent rebondissent, ils recherchent de nouveaux secteurs d'investissement qui leur fourniront des retours plus élevés, tout en consolidant leurs actifs courants. Par contre, ils veulent identifier et analyser tous les risques potentiels des nouvelles entreprises avant de s’engager.

En second lieu, aux États-Unis la Loi de Sarbanes-Oxley (SOX) de 2002 signifie que toutes les sociétés ouvertes doivent avoir un processus formel de gestion des risques dont l'efficacité peut être certifiée.

À cet effet, COSO, dont les directives de contrôle sont la norme en ce qui a trait à la conformité SOX, a annoncé la disponibilité de son document intérim concernant les standards de gestion des risques en entreprise avant de procéder en dernière étape à l’édition de sa directive finale. Au Canada la règle nationale 52-108 sur la surveillance des vérificateurs a été adoptée dans toutes les juridictions canadiennes. Les règles 52-109 sur l’attestation de l’information présentée dans les documents annuels et intermédiaires des émetteurs et 52-110 sur le comité de vérification ont été adoptées dans chaque juridiction canadienne excepté la Colombie-Britannique. Ces nouvelles règles canadiennes sont entrées en vigueur le 30 mars 2004.

Troisièmement, en utilisant un logiciel de gouvernance d'entreprise de gestion d'initiative d'entreprise (EIM), les efforts de gestion des risques ne demeurent plus un exercice papier de haut niveau. Les risques, les problématiques, les analyses associées, les plans d'action de réduction et les avis d’experts sont tous stockés dans un seul entrepôt de données. Le P.D.G. et le chef financier peuvent passer en revue les processus de gestion des risques de leur société et l'efficacité des processus, selon les exigences des autorités canadiennes et américaines.

Les comités internes de divulgation et de conformité peuvent témoigner du fait que leurs sociétés suivent des pratiques en matière de gestion d’évaluation des risques. Les cadres peuvent copier les gabarits de standards de gestion des risques et les utiliser en tant que base pour établir des profils et mettre à jour des études de risques pour de nouvelles entreprises. Les directeurs et les employés peuvent formellement communiquer les risques potentiels qui pourraient ne pas avoir été signalés aux cadres supérieurs, selon les exigences canadiennes et les autorités américaines.

En conclusion :La gestion des risques est une nouvelle exigence des sociétés. Si la gestion des risques dans votre organisation est un exercice de réunions et de papiers, elle est de peu de valeur si elle n’est pas accompagnée d’un processus de diffusion, de contrôle et de protection de l’information.